lundi 30 juin 2008

Bilan de la semaine

Pour ma 4e semaine d'entraînement pour mon premier marathon, voilà quel a été le bilan de la semaine:

Lundi: repos
Mardi: environ 7.5 kms à jeûn sur terrrain plat et sur la gazon dans un parc: 45 min
Mercredi: séance d'intervalles 20 min d'échauffement suivies de 5 x 4 min tempo + 3 min de récup + 15 min de retour au calme soit environ 1h10 pour 10 kms
Jeudi: entraînement avec le groupe du marathon: 8 kms tempo pour 47 min: cette séance était particulièrement difficile à cause de la chaleur et de l'humidité
Vendredi: repos
Samedi: la séance d'endurance avec 18-19 kms (2h15) qui s'est très bien passée avec un petit test culinaire (gel au bout de 1h20)
Dimanche: 45 min de footing léger sous l'orage (donc bien trempée) pour environ 7 kms
Total: 5h42 min pour environ 51.5 kms donc semaine plutôt bien et surtout sans avoir mal nul part ce qui est de bon augure pour ma course de mardi (10 kms) et la suite de l'entraînement.

dimanche 29 juin 2008

J’aime courir, j’aime cette sensation de rebondir à chaque foulée sur mes pieds comme si c’était le moyen de se déplacer le plus naturel qui soit. En courant on se sent libre, tous les soucis s’effacent, on ne pense à rien sauf peut-être au rythme de sa respiration ou au bruit de ses pas qui foulent le sol surtout en hiver sur un tapis de neige fraîche. Parfois, même en milieu urbain on peut faire de belles rencontres : je pense à cet écureuil albinos que je vois souvent lors de mes sorties qui joue avec ses autres congénères et qui s’affole à l’approche d’un intrus ou alors au renard que j’ai pu observer en plein hiver pas plus gêné que cà par ma présence. A d’autres occasions, on peut croiser d’autres coureurs qui bien souvent nous saluent même si ce sont de parfaits inconnus, d’autres au contraire sont totalement dans leur monde avec leur i-pod dans les oreilles.
De temps en temps, que ce soit pour la belle médaille remise à chaque finissant, pour le T-shirt technique, pour le parcours particulièrement intéressant, pour se tester ou tout simplement pour le défi, on rejoint d’autres confrères sur une ligne de départ et on essaie de franchir tant bien que mal la ligne d’arrivée que se soit au bout de 5, 8, 10, 21.1 ou des mythiques 42.2 kms. Souvent il faut attendre la fin de la course pour vraiment éprouver le plaisir que l’on ressent à l’entraînement car, si on a le malheur de ne pas écouter son corps, mais plutôt de foncer tête baissée dès le départ, l’épreuve se transforme rapidement en séance de torture. Mais après, quelle fierté ressent-on d’avoir réussi à finir, on a l’impression d’être invincible même si tous les muscles sont endoloris et que la fatigue ne tarde pas à apparaître, on a l’impression du devoir accompli. C'est pour toutes ces raisons, que, quel que soit le temps, mon niveau de fatigue ou l'état de mon humeur, je chausse mes souliers et je m'en vais gambader une fois dans un parc, une autre simplement sur les trotoirs et une autre autours d'un stade, simplement pour me sentir vivre!