Cette nuit j'ai mal dormi. Je visualisais la course de ce matin en espérant enfin passer en dessous de ces maudites 50 min pour un 10 kms. Malheureusement malgré toute ma bonne volonté, le miracle n'a pas eu lieu et il a fallu se contenter d'un désormais habituel 52 min. Pourtant encore ce matin encore je peaufinais l'échauffement:suffisamment intense pour réchauffer les muscles et ne pas se brûler au départ mais léger pour éviter de dépenser trop de calories avant le départ. Même sur mon vélo pour rejoindre le site du départ je me répétais "tu es capable, tu es capable". En me gavant de Gatorade tout le long du parcours, j'y croyais encore mais c'était sans compter l'humidité assez intense et le soleil un peu trop présent à mon goût. Mon départ était pas trop mal géré par rapport à d'habitude (4'50 au 1er kilo, puis 5'00 au 2e, après j'ai arrêté de regarder pour pas trop me stresser) mais quand au bout du 6e kilomètre j'ai réussi à avoir 2 poings de côté, je me suis dit que cela allait être difficilement gérable de finir en bas de 50' mais je me suis accrochée tout en me disant qu'il fallait que je tienne le coup car au mois de septembre ce ne serait pas 4 petits kms qui m'attendraient. Donc j'ai fini et quand j'ai vu le chrono j'étais un peu décue mais en checkant mon cardiofréquencemètre je me suis rendue compte que j'avais couru à une moyenne de 183: un peu élevé tout de même... Donc conclusion de tout cà: il faut absolument que je travaille mes intervalles!!! parce que l'endurance c'est bien beau mais cà ne fait pas courir plus vite...
Sinon autre challenge après la course: remonter sur le vélo pour rentrer me doucher et après aller travailler. Autant dire que mes collègues ont été au calme tout le reste de la journée et que maintenant je ne songe plus qu'à rejoindre mon lit.
Fin de la saga médicale
Il y a 9 ans
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